Le premier mois au Québec d’une Française
Depuis le 22 août, je réside à Rimouski au Québec (Canada). Mon séjour en échange durera un an. Si vous aussi vous souhaitez partir, je vais ainsi vous partager mon quotidien en tant qu'étudiante en séjour à l'étranger.

Un bus au Canada [Photo : Loïcia LAITHIER]
Parlons des cours
Ils sont au nombre de quatre ou cinq par semaine. Chacun dure deux heures cinquante, ce qui peut paraître lourd. Par chance, nous étudiants de l’Université de Lorraine, avons l’habitude de rester assis pendant des heures en amphithéâtre. Les professeurs ou chargés de cours tiennent des séminaires avec au maximum vingt-cinq élèves. Dans un de mes cours, nous ne sommes que neuf.
Le système universitaire québécois se rapproche de celui des lycées français avec les travaux à rendre et le contrôle continu. C’est beaucoup moins stressant qu’attendre des mois pour n’obtenir qu’ une seule note par matière. Les professeurs n’essaient pas d’être cassants. Probablement parce qu'en fin de session les élèves sont amenés à les noter anonymement.

Une salle de cours [Photo : Loïcia LAITHIER]
Tutoiement ou vouvoiement ?
Les on-dit sont véridiques : les Québécois se tutoient énormément. Sauf cas exceptionnel : un représentant politique ou votre banquier. Mais les élèves et les professeurs se tutoient et s’appellent par leurs prénoms. C’est très dur de s’y faire. Voilà vingt ans que je vouvoie les gens, je ne peux pas tout effacer en un seul mois.
Clavier QWERTY et Facebook
Si vous souhaitez communiquer avec vos petits camarades, vous n’avez pas le choix : Facebook et Messenger. Nous nous retrouvons dans la France d’il y a dix ans niveau technologie. Instagram est réservé à vos proches.
Les claviers QWERTY se trouvent partout. Les utiliser est plus difficile qu’il n’y paraît.
Ceci n’est que le premier de mes articles. J’ai hâte de vous en rédiger d’autres, et de voir les quatre saisons défiler.
Loïcia LAITHIER