Pour l’Équipe de France, cette Coupe du Monde présentait un premier gros test à moins d’un an du début des J.O. Malheureusement, tout ne s’est pas passé comme prévu. Entre des joueurs arrivant après une saison décevante, d’autres ayant eu des comportements inappropriés dans leurs clubs ou encore des joueurs absents, l’ambiance au sein du groupe ne paraissait pas si bonne. Et cela a pu se voir sur le terrain.
Présent dans un groupe relevé mais abordable, les Bleus se sont complètement sabordés. Une première défaite humiliante face à une belle équipe canadienne (95-65) révéla les premières failles. Manque d’adresse, de cohésion mais aussi des leaders en deçà de leur niveau. Une réaction était attendue face à la Lettonie. Malheureusement, après avoir mené toute la rencontre, les Bleus se font reprendre à 37 secondes de la fin et ne parviendront pas à repasser devant. Suite à cette seconde défaite, la France est éliminée de la compétition et devra se contenter de jouer les matchs de bas de classement. La France sauvera l’honneur en gagnant ses trois derniers matchs contre le Liban, l’Iran et la Côte d’Ivoire.
Quelques instants après leur élimination, les cadres de l’Équipe de France se sont exprimés, dont Nicolas Batum qui jouait sa dernière Coupe du Monde. Le capitaine a eu des mots très forts au micro de Bein Sport. Il a appelé « tout le monde à se remettre en question, joueurs, coach, fédération » en insistant sur le fait que la France « se prive de certains joueurs », comme Heurtel ou M’Baye, deux joueurs importants mais interdits de sélection car ils évoluent dans des clubs russes.
Le compte à rebours est donc lancé pour nos Français ainsi que pour la fédération, puisque selon Batum, il « faudra la meilleure équipe possible », et ce, malgré les « questions politiques ». On pense ici aux deux joueurs précédemment cités, mais aussi à Wembanyama, prodige français arrivé en NBA, et aussi à demi-mot à Joël Embiid, MVP de NBA, qui a obtenu la nationalité française.
Yohan BOURRELIER